Cadre interprétatif
Afin de préserver la lisibilité de ce document au-delà des premiers jours/semaine/mois de sa mise en circulation – en dépit de l’environnement historique très mouvant de cette année 2024 : de l’accélération de l’Histoire – je commence par rappeler les paramètres de mon point de vue essentiels du moment historique de cette analyse – le sous-entendu méthodologique étant que la valeur de certitude des prédictions qui suivent devra être considérée comme (d’après moi) optimale à univers constant, c’est-à-dire en l’absence de toute modification majeure de l’un ou l’autre de ces paramètres, et minimale en cas de modification majeure de tous ces paramètres.
· Les Etats-Unis sont gouvernés par l’administration démocrate de Joe Biden, qui est aussi candidat à sa réélection, donné perdant en novembre contre un Trump qui semble devoir recevoir à coup sûr l’investiture républicaine. Ce paramètre ayant une influence profonde sur le système-monde, on peut en conclure que les prédictions qui suivent resteront pleinement valables (sans besoin de révision majeure) jusqu’en novembre 2024 – et même probablement jusqu’à la fin de l’année.
· Comme, d’ici là, aucun scrutin national n’est prévu en France et en Allemagne, au moment des élections américaines, la France devrait encore être gouvernée par un gouvernement Macron, et l’Allemagne par un sous-produit ou un autre de la grande coalition de facto unissant l’ensemble des partis allemands hors-Linke (tendance Sarah Wagenknecht) et hors-AfD (tendance Maximilian Krahe) (dans ce cadre, des alternances gouvernementales allemandes sont possibles, mais auront peu de conséquences, notamment internationales).
· Comme, d’ici là, aucun scrutin national n’est prévu en Russie, au moment des élections américaines, la Russie devrait encore être gouvernée par l’équipe Poutine.
· Pas de changement de gouvernement/de régime en vue non plus, a priori, d’ici là, à Pékin.