Mort aux méchants racistes « suprémacistes », et vive l’Etat mondial ! (2)
Que devons-nous être s’il est vrai que « nous sommes tous des arabes palestiniens » ?
En mai 1968, Daniel Cohn-Bendit nous expliquait, la bouche en cœur, que nous étions « tous des juifs allemands ».
56 ans plus tard, le Boomeristan terminal – y compris, de façon apparemment surprenante, le plus gros de sa frange droitardée – semble plutôt penser que nous sommes tous des arabes palestiniens.
Comme les révisionnistes historiques qui pensaient « critiquer le shoatisme » en en confirmant tous les présupposés idéologiques (le statut victimaire comme créateur de légitimité politique, etc.), via la remise en cause de quelques détails du récit, censée « renverser la table » de la manipulation idéologique en leur faveur[1], les tiers-mondistes kissingeriens de l’Occident terminal vont « barrer la route au mondialisme » en en adoptant scrupuleusement la Weltanschauung, jusque dans ses moindres détails – mais censément « contre » un acteur géopolitiquement secondaire (la droite israélienne), censé « représenter » (par synecdoque[2]) le mondialisme.
Typologie des sociétés : modèles politiques et types anthropologiques
Dans un article récent, j’ai accusé Jean-Dominique Michel – et, plus généralement, les activistes anti-covidistes convertis à la lamentation antisioniste sous la pression de l’agenda médiatique – de faire le jeu du mondialisme davosien en apportant de l’eau au moulin de l’idéologie du droit international – laquelle ne peut, en bonne logique, que déboucher sur un projet d’Etat international, c’est-à-dire mondial.
J’ai, au passage, fait remarquer que la question qui se posait à nous était moins celle (qui serait plutôt une interrogation mystique) de l’existence d’une société mondiale que celle de la forme politique que devrait ou non prendre une telle société : celle d’une société disciplinaire (d’un monde relativement pacifique), ou celle d’une société de la surveillance (absolument pacifiée, par domestication de l’humain).
Déjà ancienne (par exemple, chez Foucault), cette dichotomie relève d’une typologie politique des sociétés humaines. Mais cette typologie a aussi son pendant anthropologique/culturel.
Cadre théorique général
Abstraction faite de quelques bizarreries préhistoriques, il n’existe, finalement, que deux sortes de sociétés humaines sur Terre :
1) tribales, c’est-à-dire organisée autour d’un modèle identitaire familial, et
2) démocratiques, c’est-à-dire féministes[3] : des sociétés dans lesquelles le Paterfamilias, ayant été désarmé par une oligarchie (généralement en échange de droits : dénomination hypernomique de l’ensemble des promesses que les loups font aux moutons pour s’élever au statut de bon berger), a cédé l’initiative axiologique (l’aptitude à définir les valeurs du groupe) aux femmes.
Presque intégralement organisés en sociétés démocratiques, les Blancs d’aujourd’hui ignorent en général plus ou moins la simple existence du modèle tribal, ce qui fait que la question politique, pour eux, se résume à l’affrontement/comparaison de deux sous-modèles du modèle démocratique.
Dans le sous-modèle démocratique de droite, le type psychologique dominant au sein du groupe des femmes investies de l’initiative axiologique est celui de la poufiasse. Consacrant beaucoup de temps et d’énergie à se rendre désirable, la poufiasse – dont les modèles les plus réussis sont aujourd’hui produits en Russie – milite pour le maintien d’un minium « d’initiative privée », c’est-à-dire d’inégalité bourgeoise, condition nécessaire au fonctionnement du processus de différentiation sociale qui permet, entre divers détenteurs de chromosomes XY, de déterminer qui sont les mecs séduisants.
L’idéal social de la droite démocratique – grand consommatrice de produits bio – est donc l’équivalent humain des élevages de volaille en semi-liberté, lesquels permettent, comme on le sait, à ladite volaille de développer (de façon d’ailleurs probablement plus inégalitaire, de poulet à poulet, qu’en batterie) une musculature bien plus saine et savoureuse que celle de la volaille de batterie ; d’où, aussi, la frappante analogie qu’on constate entre le résidentiel pavillonnaire et ces élevages-modèles, d’un côté, et, de l’autre, entre le quartier HLM et les élevages en batterie.
Dans le sous-modèle démocratique de gauche, le type psychologique dominant au sein du groupe des femmes investies de l’initiative axiologique est celui de la flippée. Souvent un peu grosse (ou se souvenant de l’avoir été pendant les années critiques de l’adolescence), un peu boutonneuse (idem), mal à l’aise dans sa féminité, la flippée, à force de se savoir exclue de la compétition putassière dont l’enjeu est le mec séduisant, finit par prendre ledit mec en horreur, et par traiter avec une condescendance toute pédagogique les pauvres demeurées que « l’intoxication patriarcale » (comprendre : un reste de féminité pervertie) amène encore à vouloir participer à ladite compétition.